mardi 26 janvier 2010

Bulles, vernis et tagada

En écolos qui se respectent, il n’est pas un jour avec Chloé où on se déplace autrement qu’en vélo. Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, nos deux roues sont toujours de la partie. Mais en plein hiver, quand le soir on rentre gelées à la colloc’, on ne peut s’empêcher de vouloir troquer Barakouda et Barbie-Mobile contre une belle et chaude Lamborghini (oui oui on a donné un p’tit nom à nos bicyclettes, on appelle bien les bibliothèques Billy alors…).

Mais comme pour posséder la Lamborghini il faut déjà avoir trouvé l’Homme qui nous l’achètera (on a beau être indépendantes on n’est pas naïves pour autant), nos soirées se transforment en véritable soirées à thèmes « post vélo : comment éviter de perdre mes doigts de pied», et elles sont aussi déclinables en  « post 30 minutes de marche par -15 degrés : comment s’en remettre» ou « post piscine : mes cheveux mouillés se sont transformés en stalactites, vais-je m’en sortir ? ».

La règle d’or dans ces cas là c’est de se faire couler un bon bain chaud. Une petite musique d’ambiance (Hindi Zahra par exemple), des bougies à gogo (pour faire comme au cinéma, cf: la scène du bain entre Gainsbourg et Jane Birkin dans le film de Joann Sfar, Gainsbourg, vie héroïque) et de la mousse, oh oui de la mousse !!
Dans le club des bains moussants dont on ne peut pas se passer il y a : le bain moussant relaxant parfumé à la lavande, aux sels de mer et à l’aloe vera de Kiehl's, les bains moussants gourmands au choix de la gamme Séphora, Goyave-Passion / Pacifique-curaço / Ananas-Grenadine / Citron meringué ou encore le TokyoMilk Bon Bon Bubbling bath aux senteurs de jasmin, miel, violette et bois de Santal que l'on peut commander sur le site internet d'Anthropologie. Pour ceux et celles qui n’ont pas de baignoires je leur conseillerai bien d’essayer le "house-sauna", c'est à dire pousser tous les radiateurs de la maison au maximum et attendre de se réchauffer. Mais il y a un inconvénient majeur : la facture EDF de la fin du mois. L’autre solution c’est de s’enfermer en culotte dans un k-way et de courir sur place pendant au moins 15 minutes. Sinon il y a la douche bouillante, simple mais efficace.

Photo : bain moussant Anthropologie

Ensuite, ce qui est agréable après un bon bain / douche c’est une séance vernis. L’hiver 2009-2010 a vu apparaitre un florilège de vernis tous plus sympas les uns que les autres. Antidote assuré contre la grisaille, il n y a aucune raison valable pour ne pas en venir accros, par contre, on est met sur les mains ET pieds. Cours de yoga, dimanche en amoureux, rendez-vous chez l’ostéopathe, il faut toujours penser à se colorer les ongles des petons ! Les règles sont : appliquer une base (pour faciliter le retrait), ne pas oublier le top-coat (pour une brillance parfaite), éviter les faux ongles (vive le naturel) et les stickers (trop ringards). Ensuite, aucune restriction niveau couleur, laissez-vous porter par vos envies. On n’a pas non plus dit de s’en donner à cœur joie sur le jaune pipi et le vert fluo. Mais par exemple, si vous souhaitez vous la jouez Avatar d’un soir, le bleu marine/gris/électrique/satin et l’indigo sont de retour sur le devant de la scène et disponibles chez Opi ou Chanel. Le violet est aussi très tendance, à découvrir chez Nars et Sephora. Enfin, toujours dans la catégorie couleurs hivernale, le noir a été revisité, aux reflets pourpres, chocolats, il se décline en plusieurs tons chez Chanel ou Givenchy. Pour donner un peu de pep’s à vos journées misez sur les couleurs acidulés, vibrantes, chaleureuses et incandescentes de chez Dior, Peggy Sage Mavala. Du rouge, du rose, du fuchsia, on craque ! T-Leclerc, Chanel et Une Natural Beauty vous offre quant à eux un large choix de vernis couleur nude pour celles qui veulent arborer un look très en vogue dans des tons chair, beige et rosés.

Photo : vernis nude Chanel

 Après la relaxation et la détente, place à la dégustation. Pour une soirée de ce genre, il est généralement bon de continuer ces petits instants de plaisir par un vrai moment de jouissance. Vous savez, celui où on en oublierait presque que les gants en cuir ne suffisent pas à stopper le froid et que la sécheresse de nos mains va durer jusqu’en mars. Ce moment d’apothéose c’est celui où on réussit à combiner beauté, gourmandise, enfance et délectation. Le bonheur se résume à se retrouver devant une assiette où dansent des tartelettes au Carambar, des macarons aux fraises Tagada, des clafoutis d’Ours d’or et des gâteaux aux Chamallows. Merci à Christophe Felder, auteur de Mes recettes Haribo, et à Christophe Michalak, auteur de C’est du gâteau, pour leur livres de recettes qui égaient nos hivers.

Photo : Yoyo de macarons aux fraises tagada,
de Christophe Michalak

mardi 12 janvier 2010

First Steps


                                                                  photo : la cerise sur le gâteau

Qui n’a jamais connu la galère des partiels ? Les nuits blanches passées à s’arracher les cheveux sur la théorie de la relativité d’Einstein, les journées à s’empiffrer de chips et de chocolat noir censé favoriser la mémoire ou encore la fameuse boule au ventre précédant chaque épreuve que même la pensée d’avoir mis sa culotte porte-bonheur ne parvient pas à atténuer?
Pour chacun de nous cette épreuve est un vrai calvaire et il faut souvent des semaines pour s’en remettre. Il y en a qui courent évacuer les toxines au hammam, d’autres qui vident leurs cerveaux en même temps que les bouteilles et éliminent les calories en se déhanchant sur le dancefloor, tandis que certains se remettent de leur frustration en remplissant leur garde-robe et en faisant le plein de magazines futiles. Les plus chanceux partiront se vider la tête au ski, au soleil ou à l’étranger (rayer la mention inutile).
Pour nous veinardes, le post-partiel 2010 a été un grand cru : soldes et fêtes à gogo puis séjour détox en Italie. Rien que l’idée de s’envoler pour Rome avait adouci l’amertume de ces partiels. Mais c’était sans compter sur les nombreux pics de stress qui allaient s’ensuivrent dus à notre désorganisation légendaire. Entre les retards de trains, la course contre la montre pour arriver à temps à l’aéroport et l’explosion du sac de culottes à la douane, on aura tout eu. Heureusement l’accueil des belli italiani nous a largement fait oublier nos mésaventures. Leurs compliments, leurs clins d’œil et leurs pizzas nous ont presque fait remettre en question notre amour pour les Français. Il faut dire que même lorsqu’ils jouent à WOW sur leur ordi, ils restent charmeurs et sexys, ce qui n’est pas pour déplaire aux geeks que nous sommes. Difficile cependant de s’habituer à leurs maxi doudounes vinyles, leurs lunettes de soleil en plein hiver ou leurs sourcils soigneusement épilés… Peut-être nos frenchies peuvent-ils voir dans ces petits détails une opportunité de dépasser leurs concurrents italiens ?

Cette dernière semaine, riche en évènements, est à notre image…curieuses, désordonnées, bornées, impatientes, chanceuses, mal chanceuses, impulsives, optimistes, glamour, gourmandes, sensibles, chiantes, futées, perdues, rêveuses, jalouses…mais avant tout culottées !